Publié le 16 mai 2024

Contrairement à une idée reçue tenace, la construction au Québec n’est plus un simple métier manuel, mais une véritable carrière technologique et entrepreneuriale.

  • La stabilité est quasi garantie par des investissements publics massifs assurant des décennies de travail.
  • Les salaires de compagnon et le potentiel de revenus dépassent rapidement ceux de nombreuses professions universitaires.

Recommandation : Envisagez un Diplôme d’Études Professionnelles (DEP) non pas comme une voie secondaire, mais comme l’investissement le plus direct dans un avenir financièrement sûr et un rôle actif dans le développement du Québec.

Laissez-moi vous poser une question franche : quand vous pensez à l’avenir de vos enfants, ou à votre propre carrière, quelle image vous vient en tête ? Pour beaucoup, c’est encore celle d’un bureau, d’un diplôme universitaire et d’un poste de « professionnel ». Les métiers manuels, et surtout ceux de la construction, sont souvent perçus comme un plan B, une voie pour ceux qui « n’aiment pas l’école ». On imagine la dureté physique, la poussière, le froid. Cette image est non seulement dépassée, elle est carrément fausse. Elle vous fait passer à côté de l’une des plus incroyables opportunités de carrière au Québec aujourd’hui.

En tant qu’entrepreneur qui a passé sa vie sur les chantiers, je peux vous le dire : le paysage a radicalement changé. Oubliez le cliché du marteau et des clous. Aujourd’hui, choisir la construction, c’est aspirer à devenir un bâtisseur-technologue. C’est prendre part à un projet de société concret, visible, qui façonne notre environnement. Mais surtout, c’est opter pour une sécurité économique et un potentiel de croissance que le monde universitaire peine souvent à garantir. Le véritable enjeu n’est plus de savoir si la construction est une « bonne » carrière, mais de comprendre comment elle est devenue l’une des voies les plus intelligentes et stratégiques pour quiconque veut bâtir son avenir, au sens propre comme au figuré.

Cet article va démolir un à un les préjugés. Nous allons voir comment les investissements publics massifs créent une stabilité d’emploi inégalée, comment la technologie transforme les casques de chantier en centres de commande numériques, et comment ce secteur offre des parcours clairs pour devenir son propre patron et gagner un revenu à six chiffres. Il est temps de regarder les faits, et ils sont aussi solides que le béton que nous coulons.

Pour vous guider à travers les opportunités concrètes qui vous attendent, cet article est structuré pour répondre à toutes vos questions. Du potentiel économique à la révolution technologique, en passant par le choix du métier qui vous correspond, chaque section est une étape pour construire votre nouvelle vision de ce secteur d’avenir.

Le Québec en chantier pour 20 ans : comment les projets publics assurent un avenir en or aux métiers de la construction

La première chose à comprendre, c’est la notion de sécurité. Dans un monde économique incertain, le secteur de la construction au Québec représente une forteresse. Pourquoi ? Parce que son carnet de commandes est plein pour la prochaine décennie, et ce, grâce à une volonté politique claire. Le gouvernement a mis sur la table des sommes colossales pour moderniser la province. On ne parle pas de petites rénovations, mais d’un véritable projet de société qui garantit du travail pour des milliers de personnes. La preuve la plus tangible est le Plan québécois des infrastructures qui prévoit des investissements de 153 milliards de dollars sur 10 ans.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement sur le terrain ? Ce n’est pas un chiffre abstrait. C’est la garantie que nous aurons besoin de bras, de têtes et de compétences pour des projets essentiels :

  • Santé : Plus de 2,9 milliards de dollars sont alloués à la construction et la reconstruction d’hôpitaux et de maisons des aînés, nécessitant des milliers de charpentiers, d’électriciens et de plombiers.
  • Transport : Près de 700 projets de maintien sur les routes et ponts mobilisent en permanence des opérateurs de machinerie lourde et des manœuvres spécialisés. De plus, 700 millions sont dédiés au transport collectif, requérant des électriciens experts en électrification.
  • Logement : Face à la crise, plus d’un milliard est injecté dans la rénovation et la construction de logements sociaux et abordables.

Cette vision à long terme est encadrée par des institutions solides comme la Commission de la construction du Québec (CCQ). Pour plus de 197 000 travailleurs, la CCQ n’est pas qu’un simple régulateur ; c’est un gage de stabilité. Elle assure des régimes d’assurance complets (vie, maladie, invalidité), un fonds de pension robuste et des conventions collectives qui garantissent des augmentations salariales prévisibles. Choisir la construction, ce n’est pas parier sur l’avenir, c’est signer pour un avenir économique garanti.

Casque de chantier et tablette numérique : comment la technologie révolutionne les métiers de la construction au Québec

Le deuxième préjugé à abattre est celui du métier « low-tech ». Si vous imaginez encore le chantier comme un lieu où seuls la force brute et les outils manuels ont leur place, vous avez 20 ans de retard. Le chantier moderne, le « chantier 4.0 », est un environnement hautement technologique. Le véritable changement de paradigme, c’est l’arrivée du numérique au cœur de nos opérations. L’outil le plus puissant d’un chef d’équipe aujourd’hui n’est plus seulement son marteau, c’est sa tablette.

Le secteur a mis du temps à prendre ce virage. Une analyse historique révélait même que, selon l’indice McKinsey, le secteur québécois de la construction se classait au 21e rang sur 22 pour l’adoption du numérique. Ce retard est devenu notre plus grande force : le potentiel de croissance et de modernisation est immense et la révolution est en marche. Au cœur de cette transformation se trouve le BIM (Building Information Modeling), ou la modélisation des données du bâtiment. Fini les plans en papier qui se contredisent. Le BIM est une maquette numérique 3D intelligente où chaque corps de métier (plombier, électricien, charpentier) peut visualiser, coordonner et simuler son intervention avant même de poser le pied sur le chantier. Le résultat ? Moins d’erreurs, moins de gaspillage, et une collaboration beaucoup plus fluide.

Plombier utilisant une tablette pour visualiser les plans 3D sur un chantier

La Société québécoise des infrastructures (SQI), un des plus grands donneurs d’ouvrage, l’a bien compris. Elle a rendu le BIM obligatoire sur tous ses projets de plus de 50 millions de dollars. Les entrepreneurs témoignent déjà d’une réduction drastique des erreurs coûteuses et d’une meilleure ambiance de travail. Le bâtisseur-technologue n’est plus une vision futuriste, c’est la réalité de nos chantiers. Maîtriser ces outils numériques, c’est se positionner comme un leader de l’industrie de demain.

Électricien, plombier, charpentier : quel métier de la construction est fait pour vous (et quelle formation suivre) ?

La construction n’est pas un bloc monolithique. C’est un univers de plus de 25 métiers distincts, chacun avec sa propre expertise, ses défis et sa personnalité. La question n’est pas « la construction est-elle faite pour moi ? », mais plutôt « quel métier de la construction est fait pour moi ? ». Que vous ayez un esprit logique et méticuleux, une passion pour la mécanique ou une fibre créative, il y a une place pour vous. La voie d’accès royale à ces carrières est le Diplôme d’Études Professionnelles (DEP), une formation concrète et rapide qui mène directement à un emploi bien rémunéré.

Le tableau ci-dessous, basé sur les données de la CCQ, vous donne un aperçu concret de trois des métiers les plus en demande. Observez non seulement les salaires de compagnon, qui dépassent facilement les 40 $/heure, mais aussi les spécialisations d’avenir. C’est là que se trouve l’opportunité de devenir un expert recherché et encore mieux payé.

Comparaison des métiers et formations en construction
Métier Formation DEP Durée Salaire apprenti Salaire compagnon Spécialisation d’avenir
Électricien DEP Électricité 1800 heures 25 $/h 43 $/h Domotique et bornes VÉ
Plombier DEP Plomberie 1680 heures 24 $/h 42 $/h Géothermie et récupération d’eau
Charpentier DEP Charpenterie-menuiserie 1350 heures 23 $/h 40 $/h Structures en bois lamellé-collé (CLT)

Une fois le DEP en poche, le chemin vers le chantier est balisé. L’obtention de la carte de compétence de la CCQ est une étape cruciale qui officialise votre entrée dans l’industrie. Le processus est clair et structuré, conçu pour vous intégrer rapidement sur le marché du travail.

Votre plan d’action : obtenir sa carte CCQ

  1. Compléter un DEP dans un Centre de Formation Professionnelle (CFP) reconnu.
  2. Suivre le cours obligatoire de Santé et sécurité générale sur les chantiers de construction (30 heures).
  3. Obtenir une garantie d’emploi d’un employeur pour 150 heures ou attendre l’ouverture des bassins de main-d’œuvre.
  4. Faire votre demande officielle de certificat de compétence (apprenti) auprès de la CCQ.
  5. Commencer à travailler comme apprenti, cumuler des heures et suivre les formations requises pour atteindre le statut de compagnon.

Construire des maisons ou des ponts ? Choisir le secteur de la construction qui correspond à votre personnalité

Au-delà du métier lui-même, il faut choisir son terrain de jeu. L’industrie se divise en quatre grands secteurs, chacun avec une culture, une échelle de projet et un rythme de travail très différents. C’est une industrie qui emploie en moyenne 295 700 personnes par mois au Québec, soit environ un emploi sur quinze, et cette diversité de secteurs explique pourquoi tant de profils différents y trouvent leur compte.

Comprendre ces secteurs est essentiel pour trouver l’environnement où vous allez vous épanouir :

  • Résidentiel : C’est le monde des maisons, des condos, des duplex. Vous travaillez sur des projets à échelle humaine, souvent en contact direct avec le client. La polyvalence est reine : un jour vous posez une fondation, le lendemain une toiture. C’est le secteur idéal pour ceux qui ont une fibre entrepreneuriale et qui rêvent de lancer leur propre compagnie un jour.
  • Institutionnel et Commercial : Ici, on bâtit des écoles, des hôpitaux, des centres commerciaux. Les projets sont plus grands, plus longs et extrêmement normés. C’est un environnement qui demande une grande rigueur et une capacité à travailler en grande équipe, souvent dans des milieux déjà occupés.
  • Industriel : Pensez usines, alumineries, centrales électriques. Ce secteur est synonyme de projets complexes et techniques, avec des salaires souvent plus élevés, incluant des primes d’éloignement attractives. Il faut aimer la mécanique de précision et ne pas avoir peur de travailler dans des environnements exigeants.
  • Génie Civil et Voirie : C’est le secteur des bâtisseurs de l’impossible : ponts, routes, barrages, viaducs. Les chantiers sont gigantesques, la machinerie lourde est omniprésente. C’est pour ceux qui aiment voir grand et durable, et qui sont fascinés par les ouvrages d’art qui transforment un paysage pour des générations.

Chaque secteur offre une carrière riche, mais le quotidien est radicalement différent. Prenez le temps de réfléchir : préférez-vous la satisfaction rapide d’une maison terminée ou la fierté de participer à un projet qui durera 100 ans ? La réponse vous guidera vers le bon choix de carrière.

Briser le plafond de ciment : le guide pour les femmes qui veulent réussir dans les métiers de la construction

Parlons d’un autre mythe tenace : la construction serait un « monde d’hommes ». C’était peut-être vrai il y a 20 ans, mais aujourd’hui, les portes ne sont pas seulement ouvertes, elles sont grandes ouvertes. L’industrie a compris qu’elle ne pouvait pas se priver de 50% du talent disponible. Les mentalités ont évolué, et des programmes concrets ont été mis en place pour attirer, intégrer et retenir les femmes. Le fameux « plafond de verre » est devenu un plafond de ciment, et les femmes sont de plus en plus nombreuses à le briser.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La proportion de femmes sur les chantiers a connu une croissance spectaculaire. Elles représentent aujourd’hui près de 4% de la main-d’œuvre totale et plus de 10% des nouvelles recrues, un chiffre qui a triplé depuis le lancement du Programme d’accès à l’égalité des femmes (PAEF) en 2015. Loin de l’image d’un milieu hostile, la réalité du terrain est bien plus positive. Une étude récente de la firme Léger pour la CCQ est éloquente :

82% des travailleuses de l’industrie de la construction se sentent incluses sur les chantiers.

– Firme Léger, Sondage CCQ sur la satisfaction des travailleuses

Le PAEF n’est pas qu’un symbole. C’est un ensemble de mesures concrètes qui facilitent l’entrée et la progression des femmes dans l’industrie. Ces mesures sont de véritables avantages compétitifs :

  • Les diplômées peuvent obtenir leur certificat de compétence sans avoir besoin d’une garantie d’emploi, levant ainsi un obstacle majeur.
  • L’accès au perfectionnement est priorisé, avec 10% des places réservées.
  • La mobilité entre les régions est facilitée, permettant de saisir les meilleures opportunités partout au Québec.
  • Des incitatifs financiers, comme le programme Fiers et compétents, peuvent aller jusqu’à 10 000 $, soutenant financièrement les femmes durant leur parcours.

Le message est clair : l’industrie veut des femmes et leur donne les moyens de réussir. Pour celles qui ont le caractère, la détermination et l’envie, la construction n’est plus une barrière, mais un formidable tremplin.

Fatigué de Montréal ? Ces régions dynamiques du Québec qui offrent des carrières passionnantes (et une meilleure qualité de vie)

Une carrière dans la construction ne se limite pas aux grands centres urbains. Au contraire, certaines des opportunités les plus lucratives et les plus excitantes se trouvent en région. Si l’idée de quitter le trafic et le coût de la vie de Montréal vous séduit, sachez que les régions du Québec sont en plein essor et recherchent désespérément des travailleurs qualifiés. Y faire carrière, c’est souvent combiner le meilleur des deux mondes : des projets d’envergure et une qualité de vie incomparable.

Chaque région a sa propre saveur et ses propres grands chantiers, offrant des carrières uniques :

  • L’Estrie et les Laurentides : Ces régions connaissent un boom de la construction résidentielle, souvent haut de gamme. C’est l’endroit idéal pour ceux qui veulent travailler sur des projets de prestige tout en profitant d’un cadre de vie exceptionnel, entre lacs et montagnes.
  • La Côte-Nord et l’Abitibi-Témiscamingue : C’est le royaume des méga-projets industriels, miniers et hydroélectriques. Les salaires y sont parmi les plus élevés de l’industrie, boostés par des primes d’éloignement très avantageuses. C’est une carrière pour les aventuriers qui n’ont pas peur des grands espaces.
  • L’Outaouais : Avec sa proximité avec la capitale fédérale, cette région bénéficie d’un flux constant de chantiers gouvernementaux. C’est un marché stable et bilingue qui offre une grande sécurité d’emploi.
  • Le Saguenay–Lac-Saint-Jean : Ancrée dans une forte culture industrielle, la région propose des projets stables sur le long terme dans les alumineries et autres grandes usines, offrant une prévisibilité de carrière très appréciée.
Vue aérienne d'un chantier hydroélectrique majeur en région nordique du Québec

Choisir de travailler en région n’est pas un compromis, c’est un choix stratégique. C’est souvent accéder plus rapidement à la propriété, passer moins de temps dans les transports et plus de temps à profiter de la nature, tout en bâtissant une carrière solide sur des projets qui sont au cœur du développement économique du Québec.

L’innovation au service de la planète : comment le Québec est à la pointe des technologies vertes

Le dernier aspect, et non le moindre, qui transforme la construction est la révolution verte. Bâtir aujourd’hui ne signifie plus seulement ériger des murs ; cela veut dire construire de manière intelligente, durable et respectueuse de l’environnement. Le Québec, avec son expertise en énergie propre et son souci du développement durable, est en train de devenir un leader mondial de la construction écologique. Pour un jeune qui entre dans le métier, c’est une chance unique de participer à un projet de société porteur de sens.

Cette transition écologique est rendue possible par la technologie. Le même BIM (Building Information Modeling) qui révolutionne la productivité est aussi l’outil clé de la construction verte. En créant des « jumeaux numériques » des bâtiments avant leur construction, on peut simuler et optimiser leur performance énergétique sur tout leur cycle de vie. Des organismes comme le Groupe BIM du Québec et des institutions comme l’ÉTS Montréal sont à l’avant-garde, formant une nouvelle génération de professionnels capables de concevoir des bâtiments certifiés LEED ou Passivhaus, les standards d’excellence en matière de construction durable.

L’impact de cette numérisation n’est pas seulement écologique, il est aussi économique. En optimisant les processus et en réduisant le gaspillage, le virage numérique représente un potentiel d’économies se chiffrant entre 3 et 5 milliards de dollars par année pour le secteur au Québec. Un travailleur qui maîtrise ces compétences vertes et numériques n’est plus un simple exécutant ; il devient un acteur clé de la transition énergétique et de la compétitivité économique de la province. C’est une immense source de fierté et une compétence extrêmement recherchée.

Les points clés à retenir

  • Sécurité financière : Les investissements publics massifs garantissent des décennies de travail et une stabilité d’emploi rarement égalée.
  • Révolution technologique : La construction est un secteur de haute technologie (BIM, drones, tablettes) qui valorise les compétences numériques.
  • Parcours de carrière clair : Le chemin d’apprenti à compagnon, puis à chef d’équipe ou entrepreneur, permet d’atteindre des revenus supérieurs à 100 000 $ par an.

Votre carrière prend son envol au Québec : la carte des opportunités pour les 10 prochaines années

Nous avons démoli les mythes. La construction au Québec est un secteur stable, technologique, ouvert à tous et au cœur de la transition écologique. Mais la question ultime demeure : quel est le plan de carrière concret ? L’un des plus grands atouts de cette industrie est la clarté de son parcours d’évolution. Contrairement à de nombreuses voies universitaires où le cheminement de carrière est flou, la construction offre une trajectoire balisée où l’expérience et la compétence sont directement récompensées par des augmentations de salaire et de responsabilités.

Le parcours typique est une véritable échelle vers le succès. On ne reste pas « travailleur de la construction » toute sa vie ; on évolue. Le tableau suivant illustre clairement cette progression, des premiers pas comme apprenti jusqu’à la possibilité de devenir entrepreneur et de gérer ses propres chantiers. C’est un chemin vers l’autonomie et un revenu à six chiffres qui est accessible à quiconque est travaillant et ambitieux.

Parcours d’évolution de carrière en construction
Année Statut Formation Responsabilités Salaire moyen
0-2 ans Apprenti DEP + ASP construction Apprendre le métier 45 000 $/an
2-5 ans Compagnon Perfectionnement FFSIC Travail autonome 75 000 $/an
5-8 ans Chef d’équipe Gestion de projet Superviser une équipe 85 000 $/an
8-10 ans Chargé de projet/Entrepreneur Administration/Licence RBQ Gérer des chantiers/clients 100 000 $/an et +

Votre carrière est entre vos mains. Avec un DEP, de la détermination et une volonté d’apprendre, vous pouvez passer d’apprenti à propriétaire de votre entreprise en moins d’une décennie. C’est ça, le véritable potentiel des métiers de la construction : non pas un simple emploi, mais une voie rapide vers l’entrepreneuriat et l’indépendance financière, tout en contribuant concrètement à bâtir le Québec de demain.

Le message est simple : l’opportunité est là, massive et accessible. Il est temps de mettre de côté les vieilles images et de regarder les faits. L’étape suivante pour vous, si cette perspective vous intéresse, est de vous informer concrètement sur les programmes de formation. Visitez le site d’un centre de formation professionnelle près de chez vous, explorez les différents DEP et allez aux journées portes ouvertes. Le terrain ne ment pas ; allez voir par vous-même la réalité de ces métiers d’avenir.

Rédigé par Mathieu Gagnon, Mathieu Gagnon est un conseiller en stratégie de carrière et ancien recruteur cumulant 12 ans d'expérience sur le marché du travail québécois. Son expertise couvre l'employabilité des diplômés, la reconversion professionnelle et le décodage de la culture d'entreprise locale.